Kingston, Jamaïque
Les rues de Kingston et de Sainte Catherine en Jamaïque ont été martelées le samedi 6 novembre, sous les pas cadencées de plus de 10,000 hommes femmes et jeunes adventistes du septième jour, avec un message d’espérance et sur l’unité de la famille. L’église Adventiste a organisé cette marche, l’un des plus grand événement n’ayant jamais eu lieu dans l’île, pour le début d’un sommet spécial contre la hausse alarmante de la violence dans la nation au cours de l’année dernière.
« C’était excellent, » déclara le Pasteur Eric Nathan, directeur des Ministères de la Vie Familiale de la partie ecclésiale Est de la Jamaïque, qui avait organisé l’événement. « Les membres depuis l’extrémité est jusqu’à l’extrémité ouest de l’île sont venus en bus, en voitures et à motocyclettes pour un défilé avec enseignes et bannières dans le but de créer une prise de conscience portant à éliminer l’abus conjugal, la négligence envers les enfants et pour que des hommes prennent position pour l’intégrité et la décence. »
Le congrès, ayant pour thème « Les Hommes – Agents du Changement, » s’est tenu dans le Parc National des Héros (National Heroes Park), à Kingston à la fin du défilé de quatre milles (six kilomètres). Des milliers de personnes se sont retrouvées dans ce parc pour entendre les messages de pasteur Patrick Allen, président de l’église dans les Indes Occidentales (West Indies), de docteur Herbert Thompson, président de l’Université Adventiste de la Caraïbe du Nord et de docteur Barry Chevannes de l’Université de West Indies. Il y avait aussi des présentations musicales d’un choeur d’homme de 300 membres et d’autres groupes venant des églises de toute la Jamaïque.
Nathan déclara que le but du congrès a été d’encourager les jeunes et les adultes de la Jamaïque à s’instruire sur la manière de mettre fin à la violence. Il sollicita des hommes prêts à s’engager pour se porter volontaires deux heures par semaine pour aider des jeunes du centre-ville en tant que conseillers. Plusieurs églises offrent déjà de l’aide dans des tâches domestiques en faveur de centaines d’enfants, mais le pasteur Nathan a exprimé le besoin de plus de centres d’éducation et d’un plus grand nombre de volontaires.
« Nous avons voulu mettre en évidence le crime qui afflige notre pays, conséquence des désunions familiales, » dit-il. « On permet aux jeunes d’être attirés par les armes à feu. L’analphabétisme est une partie du problème. Nous voulons dire aux jeunes… de continuer à fréquenter les établissements scolaires, de ne pas faire le choix d’appartenir à des gangs ou d’être participants dans la violence. Nous leur garantissons de vivre plus longtemps que ceux qui se joignent à des gangs. »
P.J. Patterson, le Premier ministre de la Jamaïque, a assisté au sommet et a congratulé l’Église Adventiste du Septième Jour pour ses efforts dans la promotion des valeurs morales et lui a demandé de rester unie avec le gouvernement contre le crime et la violence.
Le congrès, qui a été couvert par les médias nationaux, s’est terminé le 7 novembre, avec des séminaires sur le rôle de l’homme à la maison et sur le lieu de travail, des sujets sur la santé masculine, les résolutions de conflit, la famille et la manière de transformer un adolescent en un homme adulte.
« Nous ne devons pas rester assis, » dit Nathan. Les organisateurs de l’église projettent déjà un congrès pour hommes adultes, l’année prochaine, qui se tiendra dans le stade national.
Située dans la mer Caraïbe, la Jamaïque a plus de 205,000 Adventistes du Septième Jour adorant dans 586 églises.