Mandeville, Jamaïque
L’église adventiste du septième jour aux Indes Occidentales a déclaré le (Sabbat) samedi 5 mars, comme un jour national de prière et de jeûne pour la Jamaïque, tandis qu’elle recherche l’intervention divine pour arrêter la marée de crime et de violence qui prévaut dans le pays.
Dans une revue issue du bureau de l’Union/Fédération des Indes Occidentales (West Indies Union), dont le siège est à Mandeville, docteur Patrick Allen, président de l’église en Jamaïque et dans le territoire des Indes Occidentales, adresse un appel aux milliers d’adventistes du septième jour, à « s’unir dans la prière pour qu’il y ait une révolution spirituelle et que s’arrête la marée montante de crime et de violence. Nous sommes profondément préoccupés par la situation incontrôlable provoquée par le crime et la violence et nous devons faire face à la question avec une arme qui est essentielle dans notre lutte : la prière et le jeûne », a-t-il dit.
Docteur Allen a aussi invité les représentants du gouvernement, les autres groupes d’église, les dirigeants de communautés, les gens du monde du commerce, et tous les jamaïcains à se joindre à la communauté adventiste la plus proche, le samedi 5 mars, à 11:00 du matin pour un service de prière spéciale.
L’Union des Indes Occidentales se compose de l’île de la Jamaïque, des îles des Bahamas, des îles Caïman et des îles Turks et Caicos. Le mouvement Adventiste du Septième Jour en Jamaïque est connu pour être le mouvement à la croissance la plus rapide, avec 587 églises à travers l’île. De plus, l’église possède et fait fonctionner une université, huit lycées, 18 écoles primaires et un bon nombre d’écoles de base à travers l’île.
À la fin de l’année dernière, plus de 10,000 hommes adventistes du septième jour défilèrent dans les rues de la ville de Kingston, pour dénoncer publiquement la marée montante de crime et de violence et exhorter les hommes de la Nation à un renouveau social et spirituel.
