L’établissement a été nommé membre affilié au « Réseau de leadership sur le climat dans le milieu de l’éducation supérieure ».
Le 10 décembre 2024 | Berrien Springs, Michigan, États-Unis | Andrew Francis, département des actualités de l’Université Andrews
L’Université Andrews, dirigée par son Conseil de protection de la création, a eu l’honneur d’être nommée à titre de société affiliée au « Réseau de leadership sur le climat dans le milieu de l’éducation supérieure » (Higher Education Climate Leadership Network) et a reçu une subvention nationale pour ses efforts environnementaux actuels ainsi que pour ses intentions de poursuivre de telles actions environnementalistes.
Fondée en 1874, l’Université Andrews est l’établissement d’éducation supérieure de premier plan de l’Église adventiste du septième jour. Son campus principal est situé à Berrien Springs, dans l’État américain du Michigan, mais l’université offre également des cours dans des collèges et d’autres universités du monde entier.
D’après un communiqué publié par le bureau du recteur, le Conseil de protection de la création, fondé par John Wesley Taylor V, recteur d’Andrews, a « la responsabilité d’identifier des façons dont l’université peut le mieux accomplir sa mission de protéger la création de Dieu ».Le Réseau de leadership sur le climat de l’éducation supérieure est un groupe créé par l’organisation à but non lucratif Second Nature, basée aux États-Unis, qui vise à aider les établissements d’éducation supérieure à résoudre des problèmes de durabilité. La reconnaissance de l’Université Andrews offre au Conseil de protection de la création un réseau national de ressources et de possibilités avec d’autres universités et collèges de partout au pays en ce qui a trait à l’intendance environnementale et aux actions relatives au climat.
L’Université Andrews est déjà membre du « Réseau d’action relative au climat du Michigan » (Michigan Climate Action Network) et en processus de se joindre au « Programme de partenariats entre universités pour les changements climatiques des Nations Unies ». Ces initiatives offrent des possibilités à des étudiants négligés et sont financées par des subventions de type Title III. D’après la NASA, « Les preuves que la Terre se réchauffe à un rythme sans précédent sont incontestables. Et l’activité humaine en est la cause principale… Les satellites en orbite autour de la Terre et les nouvelles technologies ont donné aux scientifiques une image d’ensemble, recueillant toutes sortes de données sur notre planète et sur son climat partout dans le monde. »
L’Université Andrews était également l’un des 11 établissements scolaires des États-Unis à recevoir une subvention Catalyst de Second Nature, qui offre 7 500 dollars américains en soutien aux initiatives d’action pour le climat. La proposition de l’université, écrite par Padma Tadi Uppala, doyenne adjointe pour la recherche et les bourses d’études créatives au collège de la santé et des services sociaux, professeure de la Faculté de santé, nutrition et bien-être des populations et membre du Conseil de protection de la création, consiste à mettre au point un projet pilote d’hydroélectricité pour générer de l’énergie renouvelable propre pour le campus en utilisant le débit constant de la rivière St. Joseph.
D’après la proposition de la subvention, en plus de fournir à l’université une source plus propre d’énergie, le projet hydroélectrique pourrait occasionner « une épargne annuelle d’environ 1 000 dollars américains par turbine pour l’université. » Cette projection est basée sur une estimation de production de 14 kilowatts/heure par turbine.
Lors d’une récente présentation offerte par Mme Uppala en compagnie de Taylor et de Katherine Koudele, directeur du département de l’agriculture durable et professeure en science animalière, lors du Congrès automnal d’Andrews sur la religion et la science de 2024, plusieurs projections ont été faites concernant le projet hydroélectrique. L’université devrait réduire ses émissions carbone de 4 395 livres (1 998 kilogrammes) par année et pourrait être en mesure de partager cette technologie avec des communautés voisines du comté de Berrien également situées le long de la rivière St. Joseph. Dans la proposition de subvention, Mme Uppala a également noté que l’utilisation de sources hydroélectriques constitue la meilleure option d’énergie renouvelable, car la situation géographique limite l’efficacité des sources éolienne et solaire.
Des plans de construction et d’implantation d’un système de turbines sont actuellement en développement. Matías Soto, un membre adjoint du corps professoral de la Faculté d’ingénierie d’Andrews et directeur du programme de l’innovation et de l’entrepreneuriat, a participé activement à l’élaboration du projet hydroélectrique. Selon lui, l’université attend toujours « d’obtenir les permis gouvernementaux pour les phases de conception et de construction de ce projet ».
La version originale de cet article a été publiée sur le site des actualités de l’Université Andrews.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille