23 janvier 2025 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Ted N.C. Wilson, président de la Conférence générale des adventistes du septième jour
Bonjour, chers amis. Comme vous le savez, nous poursuivons notre voyage à travers le livre, La Tragédie des siècles, et nous examinons actuellement certains points forts du Chapitre 39, intitulé « Le Temps de détresse. » Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de télécharger votre exemplaire gratuit de ce merveilleux livre, La Tragédie des siècles, je vous encourage à le faire maintenant sur thegreatcontroversyproject.org.
Le temps de détresse est un moment très grave qui se déroule juste avant la venue de Jésus, après que chacun s’est finalement positionné, pour ou contre Dieu. Parce que Dieu permet à chacun d’avoir la liberté de choix, il ne peut rien faire pour eux une fois que leur décision finale a été prise.
À ce sujet, nous lisons : « La grâce divine sera parvenue à son terme. Le monde aura rejeté la miséricorde de Dieu, méprisé son amour et foulé aux pieds sa loi. Les méchants auront franchi les limites de leur temps de probation; l’Esprit de Dieu, auquel ils auront obstinément résisté, leur sera enfin retiré. N’étant plus protégés par la grâce divine, ils seront à la merci de Satan, qui plongera alors les habitants de la terre dans la grande détresse finale. »
C’est à ce moment-là, nous dit-on, que de terribles calamités se produiront dans le monde et que le peuple de Dieu sera accusé d’en être la cause. On insistera pour qu’il soit détruit afin de sauver le monde de la destruction.
Ce n’est pas la première fois que Satan avance un tel argument. Il y a près de 2 000 ans, ce même argument a été utilisé contre le Christ lui-même. « Il est avantageux pour nous, » dit le rusé Caïphe, « qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. »
Alors le peuple de Dieu sera plongé dans ce qui est connu sous le nom de « la détresse de Jacob », décrite en Jérémie 30, aux versets 5 et 7—« Ainsi parle l’Éternel: Nous entendons des cris d’effroi; C’est l’épouvante, ce n’est pas la paix… Malheur! car ce jour est grand; Il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob; Mais il en sera délivré. »
Le terme « la détresse de Jacob » fait référence à la nuit d’angoisse de Jacob, décrite en Genèse 32, lorsqu’il a lutté en prière pour obtenir la délivrance de la main de son frère jumeau, Ésaü. Cela représente l’expérience du peuple de Dieu durant ce dernier temps de trouble.
Cependant, remarquez qu’à la fin de la nuit de lutte avec l’ange, qui en fait était Jésus lui-même, Jacob l’emporta et s’exclama : « Car j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. »
Il en sera de même pour le peuple de Dieu pendant son temps de détresse—comme il est dit dans le texte que nous avons lu en Jérémie 30:7—C’est un temps d’angoisse pour Jacob; Mais il en sera délivré. »
Mes chers frères et sœurs, lorsque nous sommes entre les mains de Dieu, nous n’avons rien à craindre. Nous pouvons lutter avec lui dans la prière, et lorsque nous nous soumettons entièrement à lui, nous vivrons. Loué soit Dieu !
Prions ensemble.
Père, merci de nous avoir assuré qu’alors que nous traversons le temps de détresse, la détresse de Jacob, notre main peut reposer fermement dans la tienne, et que nous pouvons en sortir victorieux, non pas à cause de notre propre force, mais parce que nous avons accédé à la force du ciel. Bénis-nous alors que nous faisons face à l’avenir et au temps de détresse. Aide-nous à ne pas avoir peur et à nous appuyer complètement sur toi. Au nom de Jésus, nous le demandons. Amen.