1er novembre 2005, Brasilia, Brésil… (Taashi Rowe/ANN
Quand vous ne pouvez pas remplir un bulletin de vote, lire une histoire à vos enfants le soir, appliquer pour un meilleur emploi, ou même interprêter les paneaux de signalisation des rues, la vie peut être difficile à gérer. C’est ainsi la vie pour environ 860 millions de personnes à travers le monde qui ne savent pas lire. Environ deux-tiers des personnes illétrées sont des femmes, d’après l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).
Dans plusieurs endroits du monde les femmes sont le plus souvent les dernières à recevoir une formation quelconque, mais en Amérique du Sud les femmes mènent la lutte contre l’analphabétisation. Ici les taux d’analphabétisation varient de 2.3 pour cent en Uruguay à 13.1 pour cent, d’après les Nations Unies.
Avec le thème « Alphabétiser pour Evangéliser, » le département du Ministère des Femmes de l’Eglise Adventiste conduit une série de séminaires d’apprentissage à la lecture dans toute l’Amérique du Sud.
Evelyn Nagel, directrice du Ministère des Femmes de l’Amérique du Sud, rapporte que l’alphabétisation est l’un des problèmes majeurs confrontés par les femmes et qu’on essaie de contrecarrer. Les femmes Adventistes du monde ont identifié six points qui affectent les femmes d’une façon négative.
Plusieurs de ces problèmes rejoignent les huit problèmes que les membres des états des Nations Unies, s’efforcent d’améliorer d’ici 2015. Les objectifs, dénommés Objectifs de Développement du Millénium (MDGS), visent à éradiquer l’extrême pauvreté et la faim; à faire de l’éducation primaire universelle une obligation; promouvoir l’égalité des sexes et habiliter les femmes; réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle; combattre le HIV/SIDA, la malaria et d’autres maladies; assurer la survie de l’environnement; et développer un partenariat de développement global.
Bien que le programme d’alphabétisation ne soit pas nouveau Nagel précise que 2005 est l’année de l’emphase de l’alphabétisation.
« Il y a plusieurs femmes qui sont très enthousiasmées par le projet, chacune jouant sa partition — les gens qui sont intéressés à aider répandent la nouvelle dans les églises et encouragent les autres à y participer en donnant de l’argent ou du matériel, » dit Nagel.
Le programme englobe plusieurs membres de la communauté Adventiste à partir du département de l’éducation de l’église jusqu’aux maisons d’édition du Brésil et de l’Argentine, ainsi que des membres de toute l’Amérique du Sud.
« Alphabétiser pour Evangéliser » a un double but: mettre un terme au cycle paralysant de la pauvreté qui souvent est le résultat de l’analphabétisation, et partager le Message avec les étudiants. Le programme utilise le manuel en Espagnol et en Portuguais « Apprender é Viver » (Apprendre est Vivre). Alors que le programme utilise les méthodes d’enseignement traditionnel, tout le contenu est basé sur les textes de la Bible.
De cette manière nous aidons à diminuer le taux d’analphabétisation. En même temps nous voulons transmettre le Message à tous les peuples, dit Nagel.
Odacir Pivoto est un ancien élève qui est revenu pour participer au programme comme volontaire. En plus du privilège d’apprendre à lire et à écrire, il a appris à connaitre Jésus. Il a commencé à fréquenter une église locale du Pérou et s’est fait baptisé en même temps que sa femme.
Le programme connait de l’essort dans plusieurs parties du Brésil, dont les 1.290.000 membres d’église font de ce pays le pays comptant le plus grand nombre de membres de l’église Adventiste du Septième jour du monde.
En 2001, six centres d’enseignement avaient été organisés avec 13 élèves, et un élève avait été baptisé à South Paranà, et 50 pour cent des élèves ont sollicité des études Bibliques. Les classes ont conduit à au moins 15 baptêmes. Dans d’autres régions du Brésil les gouvernements locaux supportent le projet en pourvoyant des fonds pour les matériels et un endroit pour tenir les classes.
Au Nord-Est du Pérou, le défi d’évangéliser par le moyen de l’alphabétisation avait été embrassé avec un grand enthousiaste car le taux d’analphabétisation y est très élevé , spécialement parmi les femmes. De mars à juillet les inscriptions pour les classes ont augmenté de 80 à 250 personnes.
« Les cours d’alphabétisation pour adultes sont des outils puissants pour aider les gens à se développer dans la vie, à apprendre à lire, et par dessus tout à apprendre à se donner à Jésus, » a dit Marlene Garcia, une dirigeante du ministère des femmes au Sud du Brésil.