7 novembre 2005, Gladstone, Oregon, Etats-Unis… (Hans Olson/Staff d’ANN)

Encourager les membres de l’église Adventiste du Septième jour à réaliser l’importance des activités des missions a été un défi présenté aux 150 communicateurs de l’Amérique du Nord au cours d’un récent séminaire. Les membres de la Société des Communicateurs Adventistes en a reçu le défi au cours de leur convention annuelle.

Pareille conscientisation est plus critique dans les sociétés où les ressources financières sont disponibles, puisque les offrandes des mission ont été maigres au cours des récentes années, avancent les experts de l’église. D’après un rapport présenté en juillet à la réunion de l’église mondiale à St. Louis, les dîmes et les offrandes locales recueillies sur le plan mondial ont augmenté au cours des 50 dernières années, alors que les offrandes des missions sont restées les mêmes.

Les Adventistes d’aujourd’hui donnent le même montant en dollar aux missions qu’ils le faisaient 50 ans de cela, ce qui signifie que les offrandes des missions d’aujourd’hui ont un « pouvoir d’achat » d’un cinquième de celui de 1950, bien que l’église ait cru de 1 million à plus de 14.3 millions de membres.

« Le travail missionnaire est au centre de notre existence et de notre but (en tant qu’Adventistes) –nous existons pour la mission, » a dit Patricia Gustin, qui a pris sa retraite récemment comme directrice de l’Institut de la Mission Globale, le centre d’entrainement de l’église mondiale pour les missionnaires de cultures différentes.

Gustin a été l’une des cinq panellistes aux discussions enjouant le défi aux communicateurs pour promouvoir l’importance de l’église sur sa mission mondiale. Plusieurs membres Advenitstes d’aujourd’hui pensent que l’Eglise n’envoie ou n’a pas plus besoin de missionnaires étrangers, d’après Rick Kajiura, directeur du Bureau de communication de la Mission Adventiste.

Donc, d’après Gustin, 20 à 40 pour cent des gens dans le monde n’ont aucun contact avec un représentant de l’Eglise Adventiste, y compris les missionnaires étrangers. L’église compte plus de 800 missionaires étrangers et chaque année quelques 120 à 130 nouvelles familles sont entraînées. « Au cours des deux dernières années 60 pour cent des nouveaux missionnaires se sont rendus à des endroits très difficiles, » a rapporté Gustin.

La perception que l’Eglise Adventiste n’envoie plus les missionnnaires étrangers a apparemment affecté le support financier aux programmes de mission internationale de l’église. Pendant plusieurs années beaucoup d’église désignaient une offrande spécifique chaque semaine, et les offrandes non-désignées allaient à ce projet. Maintenant plusieurs églises ne font plus la promotion des missions internationales et les offrandes non-désignées sont utilisées pour les dépenses locales de l’église.

Il y a eu aussi une tendance à donner pour un projet donné » Ce n’est ni l’un/ ou l’autre — ce devrait être les deux, » ajoute Kajiura. « Réclamer des fonds pour un projet spécial est bien, mais nous devons nous rappeler que des missionnaires travaillent à cause de l’argent provenant des offrandes des missions.

Les offrandes des missions supportent en grande partie le travail de l’église à travers le monde. Environ 70 pour cent des offrandes des missions supportent le travail de l’église sur le plan international. Le reste supporte les divers services et institutions qui désservent l’église mondiale, y compris l’Agence Adventiste de Développement et de Secours (ADRA,) l’agence internationale humanitaire de l’église, et la Radio Adventiste Mondiale « Adventist World Radio (AWR.) » le ministère de la radio de l’église mondiale.

Image by ANN. Hans Olson/ANN

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