29 Septembre 2008, Orissa, Inde…Megan Brauner/ANN
Les dirigeants de l'Eglise Adventiste du Septième jour en Inde ont indiqué que 27 Adventistes avaient perdu la vie dans les violences antichrétiennes qui se sont déroulées dans l'Est de l'Inde dans la région d'Orissa à la fin du mois d'aout. D'après ces mêmes dirigeants, il y a encore des éruptions de violence dans la région, mais les forces de Police Indiennes de la Reserve Centrale patrouillent dans tout l'état.
Choudampalli John, président de l'église Adventiste dans l'est de l'Inde a indiqué qu'il n'a pas été autorisé à pénétrer dans les régions où les violences extrémistes ont eu lieu. Il a également ajouté qu'il y a encore des adventistes qui se cachent dans la jungle par peur des représailles de la part d'autres refugiés dans les camps mis en place par le gouvernement.
L'Agence France Presse a rapporté au début du mois de septembre que 13000 refugiés étaient répartis sur l'ensemble des sept camps. La majorité des refugiés sont des Chrétiens qui ont perdu leurs maisons après les attaques.
Les extrémistes Hindous sont accusés d'avoir décapité un pasteur Adventiste durant le mois d'août. Samuel Naik, pasteur de l'église Adventiste de Phulwani, ainsi que sa mère ont été tués au cours de la vague de violence qui a balayé cette région de l'Inde. Les dirigeants d'église ont fait savoir que l'épouse du pasteur Naik, que l'on avait précédemment crue morte suite à un suicide, est en fait toujours en vie.
L'éruption de violence a eu lieu après que des agresseurs non identifiés aient tué un chef religieux Hindou et quatre autres individus. Les Hindous accusent les Chrétiens d'être responsables de ces massacres, alors que le gouvernement Indien place la responsabilité sur les rebelles Maoïstes.