Les occasions quotidiennes de prière unissent les participants sur le plan spirituel.
Le 9 juillet 2025 | Saint-Louis, Missouri, États-Unis | Beth Thomas, Adventist Review
De la salle 120 du Complexe des congrès de l’America’s Center émerge un doux chantonnement. On estime qu’environ 1 000 personnes s’y rassemblent chaque jour, non pas pour débattre des propositions ni pour voter, mais pour chercher la direction divine par la prière.
Coordonnées par l’Association pastorale de la Conférence générale dans le cadre de l’initiative de Réveil et de réforme, ces séances de prière offrent l’occasion de réfléchir et d’intercéder. Elles sont ouvertes à tous et offrent un espace où les participants peuvent prier pour les affaires de l’Église, pour l’œuvre du Saint-Esprit et pour les fardeaux qu’ils portent personnellement.
Le pasteur Don MacLafferty dirige une séance de prière. [Une photo de Mark Froelich]
Et ce ne sont pas que les délégués et les membres de leur famille qui profitent de la salle de prière. Certains employés du centre des congrès ainsi que des passants dans la rue sont également à l’aise de venir, a dit Mme Mason. « Ils nous ont dit, “C’est ici que je préfère venir lorsque j’ai une pause”, et ils prient avec nous. »
La salle de prière est ouverte de 9 h à 18 h, et le programme commence tous les jours par un moment de réveil spirituel lors duquel les visiteurs se joignent à nous en louange et en adoration. Nous étudions ensuite la vie d’Élie et la façon d’être les « Élie » des derniers jours pour Dieu, appelant au réveil et à la réforme. Le pasteur Don MacLafferty est celui qui dirige ces leçons entrecoupées d’études de la Parole et de prière.
La salle 120 demeure ouverte tout au long de la journée pour la prière personnelle et la méditation.
Karilyn Suvankham pointe des villes sur une carte de prière. [Une photo de Josef Kissinger]
La salle de prière n’est pas le seul endroit où les visiteurs peuvent explorer cette puissance. Plusieurs ministères dans la salle des exposants offrent des espaces uniques pour la prière et la réflexion.
Parmi ceux-ci, il y a un coin tranquille au stand des ministères de la famille de la Conférence générale recouvert de notes sur Post-its colorés sur lesquelles sont inscrites des requêtes de prière spécifiques. En parlant de ce « Lieu de pause prière », Dawn Venn, rédactrice adjointe des ministères de la famille, a dit que « les gens s’arrêtent ici pour un bon moment et prient simplement au sujet des requêtes qu’ils voient — pour les gens, pour les pays. Ils partent ensuite pour revenir avec les membres de leur famille ou avec leurs amis pour qu’eux aussi fassent cette expérience. »
D’autres adoptent également cette idée de mur de prière comme ministère de leur propre église. « C’est un moyen facile d’intéresser la communauté et l’église par la prière. Les visiteurs peuvent prendre une photo des requêtes de prière affichées pour les présenter à Dieu à la maison, a dit Daniel Taipe, un consultant de création travaillant avec les ministères de la famille. Les visiteurs reconnaissent des noms et les requêtes de prière de leurs amis et promettent de prier pour elles. C’est une activité simple pour rassembler les membres. »
Un groupe est rassemblé pour prier autour de « l’Arbre d’esprit de réflexion ».
Et bien qu’il y ait des occasions de présenter des requêtes de prière personnelles, des stands, comme celui de Mission to the Cities (« Mission dans les villes ») et de l’Association pastorale, mettent en évidence les grandes et les petites villes séculières qui ont besoin de prière. Chez Global Mission, Karilyn Suvankham, spécialiste des communications du département de la Mission adventiste de la Conférence générale, a expliqué comment les gens peuvent utiliser la carte de prière de Mission to the Cities, laquelle compte plus de 580 villes d’au moins un million d’habitants servant à prier spécifiquement pour les peuples non atteints dans ces régions du monde.
À un autre endroit, un « Arbre d’esprit de réflexion » est installé au centre du stand des systèmes de soins de santé adventistes de la Division nord-américaine, une représentation de la puissance unificatrice de la connexion spirituelle avec Dieu qui transcende toutes les barrières culturelles.
Bref, qu’elle soit murmurée dans la salle 120, inscrite sur un Post-it ou élevée silencieusement devant une carte des villes, chaque requête nous rappelle que la prière est le rythme cardiaque de l’Église.
Beth Thomas est une rédactrice adjointe de l’Adventist Review.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille