Un événement à Denver, au Colorado, leur a permis de se réajuster et de repenser leur raison d’être et leur mission.

Le 22 septembre 2025 | Liz Kirkland, Actualités de la Division nord-américaine

Du 4 au 6 septembre derniers, plus de 200 femmes du territoire de la Division nord-américaine (DNA) des adventistes du septième jour ont convergé vers Denver, au Colorado, pour se réajuster et repenser leur raison d’être et leur mission lors du Passionate Leader Summit (« Sommet pour les leaders passionnées ») de la DNA. Ce deuxième segment de l’événement fait partie d’un plan de leadership de quatre cours développé par le département de DeeAnn Bragaw, directrice des ministères des femmes de la Division nord-américaine. Il est donc consacré aux dirigeantes et aux bénévoles des ministères des femmes qui soutiennent les femmes à la grandeur de la division.

« Pour le Passionate Leader Summit, j’espérais que les femmes trouvent un lieu de connexion et d’inspiration, un endroit où elles peuvent s’outiller. J’espérais qu’à la fin, elles rentreraient chez elles avec le sentiment d’avoir ce dont elles ont besoin pour répondre à leur appel, pour faire ce pour quoi elles ont été choisies et outillées par Jésus, c’est-à-dire servir les femmes de leur communauté locale », a dit Mme Bragaw.

DeeAnn Bragaw, directrice des ministères des femmes de la Division nord-américaine, rit avec plus de 200 femmes au Passionate Leader Summit de la DNA qui a eu lieu du 4 au 6 septembre 2025 à Denver, au Colorado. [Une photo de Pieter Damsteegt, Division nord-américaine]

Emily Brousson, ancienne dirigeante du programme de leadership de l’Université Andrews, a ouvert les séances plénières et lié ses messages sur la communauté et la communication par l’histoire biblique de Moïse : « Ce sont des actions féminines qui ont sauvé et formé le jeune Moïse, créant pour lui un environnement sécuritaire lui permettant de grandir et de réaliser son destin. » Elle a exploré les éléments de communication en détail et appelé les participantes à réfléchir à ce qui aurait pu se perdre dans ce qui est demeuré non dit ou à la façon dont une expression plus claire aurait pu occasionner de meilleurs résultats.

Michele Joseph, stratégiste en communication et fondatrice de Michele Joseph Creative Solutions, a continué d’aborder le sujet essentiel de la communication. À l’aide de plusieurs activités, elle a demandé aux participantes d’explorer leur raison d’être et leur mission, d’identifier les gens desquels elles sont au service et d’évaluer la façon dont elles communiquent leur raison d’être à ceux qu’elles servent. Mme Joseph a parlé ainsi de l’importance de la raison d’être : « Votre raison d’être est votre moteur », elle indique la direction et le centre d’attention, puis développe la confiance grâce à la constance.

Gina Creek, directrice des ressources humaines d’AdventHealth dans la région du mid-ouest, a entamé sa séance en disant que le rôle le plus important d’un leader consiste à définir et à former de futurs leaders, créant ainsi une plateforme pour que d’autres dirigent également. Elle a donné plusieurs exemples bibliques de transmission en mettant l’accent sur ceci : « Il ne s’agit pas que du travail de ceux qui sont qualifiés. C’est le travail de tous les disciples de Jésus. » Mme Creek a conclu sur l’identification et la formation des futurs leaders.

À l’aide de l’histoire de Débora, la juge et prophète de la Bible, Heather Quintana, rédactrice en chef du magazine Vibrant Life, a illustré l’appel à faire des disciples. Elle a mentionné le fait que Débora n’a pas seulement suivi Dieu, elle a également conduit d’autres personnes vers lui. Mme Quintana a souligné l’importance de connaître son identité en Christ, comme c’était le cas de Débora, et a partagé quelques leçons de leadership pratiques : traiter les gens avec amour plutôt qu’en tant que problèmes à résoudre, offrir un soutien sincère, ne pas avoir peur du rejet et toujours faire de la place à la direction du Saint-Esprit.

Lors du Passionate Leader Summit 2025, un panel multigénérationnel de femmes a abordé les caractéristiques uniques de chaque génération et la façon dont elles peuvent travailler ensemble dans l’Église. [Une photo de Pieter Damsteegt, Division nord-américaine]

La programmation du samedi était axée sur la guérison, commençant par un panel multigénérationnel. Les organisatrices du sommet ne souhaitaient pas que conscientiser les participantes sur l’unicité et le style de chaque génération, mais également en expliquer la signification dans le contexte des ministères des femmes et de la collaboration dans l’église locale et au sein de la structure plus globale de l’Église. 

Vanessa Alarcón, une membre du panel et gestionnaire de programme thérapeutique au Community Reach Center de Westminster, au Colorado, ainsi que professeure adjointe à l’Université Andrews, a fait la remarque suivante : « Plus nous parlons [durant notre discussion de panel], plus nous réalisons que, au travers des générations, nous sommes toutes des femmes et nous voulons toutes servir Dieu. Parfois, certains aspects de notre humanité érigent des limites et des barrières [entre nous], mais Dieu brise toutes ces barrières et il suffit de nous concentrer sur la mission. Alors, brisons les barrières et travaillons ensemble. »

Le reste de la programmation de la journée était axé sur le ministère relatif aux traumatismes, dirigé par Beverly Sedlacek, cofondatrice et directrice clinique des ministères Into HIS Rest, qui a reçu des approbations verbales tout au long de sa présentation. Mme Sedlacek a défini le traumatisme et ses expressions subséquentes, rappelant aux participantes l’importance d’aborder d’abord leurs propres difficultés afin d’aider les autres de manière plus efficace.

Freddie Maye Jenkins, directrice des ministères des femmes de la Fédération du centre-sud, s’est sentie mieux préparée à la fin du Passionate Leader Summit 2025 de la Division nord-américaine. [Une photo de Liz Kirkland]

Elle a parlé de la signification des soins compatissants et de l’importance de comprendre les besoins et les désirs d’une personne qui souffre. Elle a recommandé aux participantes d’éviter de donner des conseils, mais d’écouter la façon dont la personne souhaite être soutenue et de lui offrir leur présence, leur attention, leur connexion, leur réconfort et leur espoir. « Quand nous tentons de donner des solutions cognitives à des problèmes émotionnels, nous manquons notre coup », a-t-elle mis les participantes en garde.

« Offrir des soins à la suite de traumatismes, c’est ce que nous faisons, a dit Freddie Maye Jenkins, directrice des ministères des femmes de la Fédération du centre-sud. Le ministère de la présence, voilà le travail d’un aumônier. [Cette séance] n’était qu’une confirmation que je suis à la bonne place. C’était le deuxième Passionate Leader Summit auquel j’ai assisté et c’était simplement génial. »

Plusieurs organisations dirigées par des femmes et axées sur les femmes étaient présentes pour soutenir l’événement, dont enditnow, une initiative mondiale de l’Église adventiste du septième jour visant à conscientiser les gens sur la violence et à y mettre un terme; Woven Dignity, qui donne aux femmes réfugiées de l’espoir et qui les aide à trouver un emploi durable; AdventHealth et Adventist Women Leaders (AWL).

Le concept du banc de l’amitié a également été introduit et bien fréquenté. Il s’agissait d’un lieu physique où s’asseoir et trouver une oreille attentive compatissante et professionnelle. De plus, un atelier, présenté par Marlene Poole, membre de l’équipe des ministères des femmes de la Fédération des montagnes Rocheuses, était consacré à la budgétisation ministérielle. Donna Brown, coordonnatrice des ministères des femmes de l’Union des fédérations du mid-ouest, a également partagé des ressources et des conseils sur la collecte de fonds. Notons d’ailleurs que Mme Brown a travaillé comme analyste budgétaire pour le département de la défense des États-Unis pendant 35 ans.

Sarah Gouda-Maka, coordonnatrice des ministères des femmes de l’Église adventiste du septième jour au Canada, rit avec une autre participante lors du Passionate Leader Summit de la DNA. [Une photo de Pieter Damsteegt, Division nord-américaine]

À la fin du sommet, Mme Bragaw a ramené à l’attention des participantes l’histoire de certaines femmes dans la Bible et leur importance tant pour le ministère de Moïse que pour celui de Jésus. Ensuite, elle a fait lever toutes les femmes et leur a fait dire qu’elles sont essentielles à la mission et au grand dessein de Dieu. Elle a mentionné les façons dont l’ennemi, le diable, souhaite diriger l’attention des leaders sur autre chose que ce qui compte vraiment. Puis elle a fait preuve de vulnérabilité, une réelle caractéristique de leadership, en racontant l’histoire touchante du décès de son fils adoptif à la fin du sommet précédent, en 2024. 

Bien que le Passionate Leader Summit 2025 était destiné aux femmes dans le ministère, les leçons apprises durant l’événement sont applicables dans toutes les professions et périodes de la vie. De vieilles relations ont été mises de l’avant et de nouvelles ont été formées, et les moments interactifs et libres ont offert aux femmes de tout le territoire de la division une plateforme pour discuter de leurs défis personnels et professionnels, leur donnant accès à un espace sécuritaire et accueillant durant leur parcours spirituel.

« Je vois à quel point je peux grandir, et penser que le Seigneur m’a choisie m’a ouvert les yeux, a commenté Margie Hood, directrice des ministères des femmes de l’église adventiste du septième jour de Barstow, en Californie. Mon parcours n’a pas été facile, et je vais faire de mon mieux avec le leadership qui m’a été donné. J’ai adoré [le sommet] et je vais assurément revenir, Dieu voulant. »

La version originale de cet article a été publiée sur le site des actualités de la Division nord-américaine.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille