1er Juillet 2020 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Par : Bureau des Archives, des Statistiques et de la Recherche de l’Église adventiste du septième jour
Saviez-vous que la première femme autorisée à pratiquer la médecine au Mexique était une adventiste du septième jour ? Il s’agit de Lillis Wood Starr, qui a servi en tant que missionnaire au Mexique.
Saviez-vous que le système d’organisation actuel de l’église mondiale a été créé par Asa T. Robinson, un missionnaire pionnier en Afrique australe et en Australie ? Il a prêché son dernier sermon à l’âge de 95 ans. Le titre du sermon ? « La Bienheureuse Espérance. »
Saviez-vous que les premiers patients de l’actuel Hôpital Adventiste de Songa en République Démocratique du Congo ont été soignés par John Sturges et son épouse, Viola, sur la véranda de leur hutte au toit de chaume ?
Saviez-vous que l’un des premiers missionnaires adventistes du septième jour en Papouasie-Nouvelle-Guinée était un Fidjien, Peni Tavodi? Il est décédé alors qu’il servait encore dans ce pays, après une morsure de serpent mortelle.
Ou saviez-vous qu’il a fallu aux premiers missionnaires adventistes dans l’extrême ouest de la Chine jusqu’à soixante jours de voyage dans chaque sens ? Pendant les douze premières années au cours desquelles les adventistes étaient présents en Chine, les missionnaires ne travaillaient que dans l’est du pays, à une distance relativement proche des villes portuaires sophistiquées, qui avaient des liaisons par bateau avec le monde occidental. Arthur Allum et Merritt Warren ont été les premiers à pénétrer au plus profond de la Chine et, après avoir installé une station missionnaire à Chongqing, dans le Sichuan, dans l’ouest du pays, après six mois, ils ont de nouveau fait le trajet vers l’est. Avec leurs femmes, Evaline et Wilma, ils ont ensuite passé plusieurs semaines à retourner au Sichuan.
Ces récits et des milliers d’autres se trouvent dans le premier ouvrage de référence en ligne de l’Église adventiste du septième jour, l’Encyclopédie des Adventistes du septième jour (ou ESDA), qui a été lancé le 1er juillet 2020.
Qu’est-ce que l’ESDA?
L’ Encyclopédie L’Encyclopédie est le fruit d’un projet de cinq ans (à ce jour) de l’Église adventiste mondiale. Elle démarre avec 2100 articles et 3200 photos, la plupart n’ayant jamais été publiés auparavant. L’ESDA Online est une ressource gratuite qui sera régulièrement révisée : au moins 6000 autres articles seront ajoutés, ainsi que de nombreuses autres photographies, ainsi que des enregistrements vidéo, audio et des documents originaux. De plus, les articles existants peuvent être corrigés et développés. Bien que la publication d’une version imprimée soit envisagée pour plus tard, l’ESDA Online, qui est constamment mise à jour, sera à la fois plus flexible et plus précise qu’aucun ouvrage imprimé ne pourrait jamais l’être – et également facilement accessible à toute personne possédant un téléphone portable, ce qui n’est pas le cas pour les livres en plusieurs qui sont encombrants (et chers).
Pourquoi l’ESDA?
L’ancienne Encyclopédie Adventiste du septième jour a été publiée en 1966 ; la deuxième édition révisée est parue en 1996. L’Église adventiste mondiale a connu des changements dramatiques durant cette période, notamment au niveau de son effectif de membres dans le monde. L’ancienne Encyclopédie Adventiste du septième jour a été écrite par un petit groupe au siège de l’église à Washington D.C., des représentants d’une église qui était encore en grande partie d’origine européenne. En outre, depuis les années 1990, le milieu de l’érudition historique adventiste du septième jour a été pratiquement transformé. Enfin, de nombreuses erreurs dans l’ancienne Encyclopédie Adventiste du septième jour ont été identifiées, tandis que de nombreuses autres sources ont été découvertes.
L’Église adventiste du septième jour a donc besoin d’un nouvel ouvrage de référence vers lequel on peut s’orienter, et qui reflète l’église étonnamment diversifiée et véritablement mondiale du XXIème siècle. Il faut aussi une encyclopédie en ligne qui permette toutes les possibilités de l’ère numérique.
Une idée pour un tel ouvrage en ligne a été conçue dans le bureau de Adventist Review, et l’Encyclopédie l’encyclopédie actuelle en a tiré quelques idées. Les érudits adventistes ont produit de courts ouvrages de référence, mais ils se sont appuyés sur l’ancienne Encyclopédie pour leurs informations, et les ouvrages n’étaient pas disponibles en ligne.
Et c’est ainsi qu’en 2014, les dirigeants de la Conférence Générale ont demandé au Bureau des Archives, des Statistiques et de la Recherche (ASTR), qui se trouve au siège mondial, de produire un ouvrage qui remplacerait la vénérable Encyclopédie Adventiste du septième jour. David Trim, directeur de l’ASTR, a présenté un plan pour la création d’une encyclopédie véritablement mondiale et en ligne, que l’église mondiale a financée. Parce qu’il s’agissait d’un ouvrage entièrement nouveau plutôt que d’une édition révisée, on lui a donné un nouveau titre : l’Encyclopédie des adventistes du septième jour.
Il a été préparé par des centaines de chercheurs et d’auteurs et des dizaines de rédacteurs du monde entier, qui ont écrit sur les institutions, les organisations et les premiers membres d’église et les premiers dirigeants d’église de leurs propres nations et groupes de populations. Tous les articles ont été évalués par des pairs, ce qui a augmenté le nombre de chercheurs, d’administrateurs et de membres d’église adventistes qui ont contribué au projet.
David Trim a supervisé l’Encyclopédie en tant qu’éditeur, tandis que le rôle de rédacteur en chef était initialement occupé par Benjamin Baker et, depuis 2018, par Dragoslava Santrac. Selon David Trim, Dragoslava Santrac a apporté une contribution clé par son énergie et son enthousiasme.
l’ESDA: Les objectifs
les objectifs dxéclarés de l’ESDA sont les suivants :
L’Avenir
Selon David Trim, bien que l’ESDA Online soit lancée avec plus de 2000 articles, il reste plus de deux fois plus d’articles à écrire. Le financement de l’église mondiale se poursuivra pendant encore deux ans. David Trim déclare également que beaucoup de ceux qui ont écrit des articles à ce jour ont trouvé que c’était une expérience qui affermissait la foi, qui la transformait même. Il invite les érudits adventistes de toutes les disciplines, pas seulement l’histoire, et tout membre d’église passionné par le patrimoine adventiste, à contacter le bureaude l’Encyclopédie s’ils sont prêts à écrire ou à évaluer des articles. Il y a beaucoup d’autres récits intéressants, encourageants, qui font réfléchir et qui inspirent au sujet de l’histoire adventiste, qui doivent encore être relatés.
Traduction: Patrick Luciathe