Maria, son mari et leurs six enfants menaient une vie prospère en République Démocratique du Congo. Ils avaient une grande parcelle de terre où ils cultivaient du riz, du maïs et des haricots. Les revenus générés par leur ferme étaient plus que suffisants pour soutenir le mode de vie de leur famille et assurer l’éducation de leurs six enfants. Avec leur surplus, ils construisaient sur leur propriété des maisons dont la location leur rapportait des revenus.

La vie agréable de Maria a brusquement et brutalement changé le jour où des milices armées ont attaqué leur domicile. Ils ont d’abord tué son mari juste sous ses yeux, puis l’ont violemment agressée. Quand elle a repris conscience et retrouvé des forces, elle a rassemblé tous ses enfants et ils ont commencé un voyage de sept jours vers l’Ouganda pour y demander le statut de réfugié.

L’amie de Maria montre fièrement le savon qu’elle a fabriqué dans un atelier d’ADRA en Ouganda. [Photo : ADRA Canada]

Pendant les sept jours suivants, Maria et ses enfants ont dormi dans les bois, évitant les milices armées et les voleurs. Enfin, ils ont traversé la frontière vers la sécurité et la protection de l’Ouganda. Après les procédures, Maria et ses enfants ont été réinstallés dans le Camp de Réfugiés de Rwamwanja. Ils ont pu obtenir l’aide du Bureau du Premier Ministre de l’Ouganda, du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies.

Pour compléter les maigres rations alimentaires, Maria faisait des petits boulots dans le voisinage de la communauté d’accueil. Cependant, tout a changé lorsque les restrictions liées à la COVID-19 sont entrées en vigueur. Elle ne trouvait aucun travail. Pour aggraver les choses pour Maria et ses enfants, le Programme Alimentaire Mondial a réduit leurs rations alimentaires en raison d’une diminution du financement des donateurs.

« Ma famille et beaucoup de mes camarades réfugiés ont vraiment du mal pendant cette pandémie ! » a dit Maria. « Nous avons eu des distributions de kits d’hygiène de base, mais il n’y avait jamais assez de savon et nous nous inquiétions de la propagation de la COVID-19. »

Maria, une réfugiée en Ouganda, apprend à fabriquer du savon lors d’un atelier ADRA. [Photo : ADRA Canada]

Maria a indiqué que l’Agence Adventiste de Développement et de Secours (ADRA) a apporté de l’aide pendant cette période difficile.

« Ils ont organisé des cours pour former à la fabrication de savon, » a dit Maria. « Nous avons maintenant tout le savon dont nous avons besoin pour que nous et nos foyers soient en sécurité. De plus, maintenant que nous savons fabriquer nous-mêmes du savon, nous avons donc une nouvelle opportunité d’avoir des revenus. Je me vois fabriquer beaucoup de savon que je pourrais vendre pour générer des fonds. Je crois que je serai en mesure d’en faire suffisamment pour subvenir aux besoins de mes six enfants. Mon objectif est d’en fabriquer assez pour que tous mes enfants puissent terminer leurs études. Ils ont de grands rêves dans leur cœur. Ils veulent devenir médecins, avocats et enseignants et pouvoir un jour retourner dans leur pays d’origine et aider à construire un meilleur Congo un jour. »

Maria a dit que tout cela ne n’aurait pas été possible sans l’aide d’ADRA et a souligné qu’elle en était reconnaissante.

Les participants à l’atelier d’ADRA montrent les résultats du nouveau savoir-faire qu’ils ont acquis avec ADRA. Le savon sera utilisé dans leurs maisons et vendu pour générer un revenu. [Photo : ADRA Canada]

« Que Dieu bénisse ADRA pour le bon travail qu’elle fait, » a-t-elle dit.

La version originale de cette histoire a été publiée parADRA Canada.

Traduction: Patrick Luciathe

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