En Éthiopie, un docteur transforme des vies pour de bon.
Le 10 janvier 2021 | Californie, États-Unis | Fédération sud-californienne
Le film documentaire The End of Blindness (« La fin de la cécité ») raconte l’histoire de Samuel Bora, le seul ophtalmologiste pour 3 millions de personnes en Éthiopie rurale. Avec plus de 4 millions de cas de déficience visuelle, l’Éthiopie a l’un des taux de cécité les plus élevés d’Afrique. Effectuant jusqu’à 60 opérations de cataractes gratuites par jour, le Dr Bora est dévoué à cette immense tâche. Dans la salle d’opération, des vies sont à jamais transformées, allant d’enfants avec des cataractes traumatiques à une mère aveugle qui n’avait jamais vu son fils.
Le documentaire primé a été réalisé par AJ Martinson, cinéaste adventiste et membre de l’église adventiste du septième jour Vallejo Drive à Glendale, dans l’État américain de la Californie. L’objectif de M. Martinson est de « raconter des histoires honnêtes, percutantes et chargées d’émotions qui inspirent les gens à avoir un impact positif sur le monde qui les entoure. »
Enfant, le jeune Samuel marchait tous les jours plusieurs kilomètres pour se rendre à l’école pieds nus, car il était déterminé à obtenir une bonne éducation. « Grâce à l’aide de nombreuses personnes dans sa vie, il a réussi à poursuivre ses études jusqu’à la faculté de médecine, a expliqué M. Martinson. Ensuite, plutôt que de s’installer dans la capitale et d’y faire autant d’argent que possible, il a décidé de retourner en campagne, où il est né, pour rendre la vue aux gens pauvres des milieux ruraux. Écouter son récit fut si puissant et émouvant que j’ai décidé presque immédiatement qu’il fallait y consacrer un film en entier afin de partager avec le monde entier son histoire et celle de ses patients.« D’après les critiques, il s’agit d’un “film pour notre époque” (Debbie Lynn Elias, Behind the Lens), et je crois que cela résume bien l’espoir que j’avais quant à la façon que les gens [le] verraient, a dit M. Martinson. Les quelques dernières années ont créé en nous tous le besoin d’histoires positives et inspirantes de bienveillance et de compassion qui peuvent restaurer notre foi en l’humanité et nous montrer combien les gens peuvent être bons quand ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. »
La version originale de cet article a été publiée par la Fédération sud-californienne.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille