Le 5 mars 2023 | Brésil | Priscila Baracho, Division sud-américaine et Adventist Review
Orlando* a 41 ans et est cuisinier professionnel. Étant donné les difficultés au Venezuela, il a dû quitter son pays à la recherche d’une vie meilleure. « Ça n’a pas été une décision facile. Nous l’avons fait, moi et ma femme seulement. Nous avons éprouvé des difficultés sur la route, mais à chaque endroit que nous avons traversé, nous avons été bien reçus », a-t-il dit.
Les installations
Ayant une capacité de 40 migrants, les installations ont déjà accueilli des visiteurs temporaires de plusieurs pays. La Maison de l’espoir comprend des chambres à coucher, des salles de bain, une cuisine et une salle d’activités.
Les migrants reçoivent chaque jour des repas et le soutien d’une équipe technique qui les aide avec leur statut migratoire. L’équipe les aide aussi à se trouver un emploi.
Rivailton Ribeiro, coordonnateur du projet, a expliqué que la Maison cherche à aider les migrants à devenir autonomes. « L’objectif est de leur permettre d’apprendre commen atteindre les objectifs qu’ils ont en tête pour leur nouvelle vie », a-t-il dit.
Les nouveaux arrivants sont souvent vulnérables sur le plan émotionnel. La Maison de l’espoir leur offre donc du soutien psychosocial, y compris des séances de musicothérapie, des ateliers d’art et des cours de tricot et de cuisine.
À la Maison de l’espoir, les activités servent à motiver les migrants à réussir. « Nous cherchons à redonner à ces gens leur dignité et leur équilibre émotionnel », a dit João Paulo Dias, directeur de l’ADRA régionale.
Un impact considérable
Les migrants peuvent rester à la Maison de l’espoir aussi longtemps qu’ils en ont besoin, ont dit les coordonnateurs du projet. Jusqu’ici, plus de 400 personnes ont reçu de l’aide.
Et M. Dias a souligné le fait que l’initiative de la Maison de l’espoir a un impact positif sur la vie de nombreux migrants, et ce, grâce au dévouement, à l’engagement et à l’amour des employés de cette branche d’ADRA. « Les services offerts à la Maison de l’espoir transforment des vies, a-t-il dit. Après un séjour chez nous, ils repartent tous avec plus d’espoir qu’ils en avaient lorsqu’ils sont arrivés. »
La version originale de cet article a été publiée sur la page en portugais du site de la Division sud-américaine.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille
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* Son nom a été changé pour protéger son identité.