14 Aout 2012 – Silver Spring, Maryland, Etats Unis…Elizabeth Lechleitner/ANN
Les responsables d’Adventiste Risk Management (ARM) espèrent qu’une campagne populaire visant à arrêter la maltraitance chez les enfants trouve un élan chez les 17 millions de membres de la famille mondiale de l’église.
Lancée la semaine dernière lors de la Convention des Enseignants de la Division Nord Américaine qui s’est tenue à Nashville dans le Tennessee aux Etats Unis, la Campagne Seven (Sept) invite les Adventistes du monde entier à se joindre à cet effort visant à lancer un message clair contre toutes formes de maltraitance envers les enfants, le harcèlement et la négligence.
« Les enfants sont une des plus importantes ressources que Dieu nous a confiées, nous pensons donc qu’il est important de travailler de concert avec nos partenaires pour mobiliser les Adventistes à travers le monde – ainsi que nos partenaires de la communauté – afin de militer en faveur de l’arrêt de la maltraitance envers les enfants, » a déclaré Julio Munoz, manager des expériences avec la clientèle pour Adventist Risk Management.
La Campagne Seven est la dernière étape dans la récente emphase placée par l’organisation sur la prise de conscience et la prévention de la maltraitance. En février, ARM a lancé le Plan de la Protection de l’Enfant qui appuie les directives de l’Eglise Adventiste sur la maltraitance envers les enfants avec des méthodes pratiques de formation et de sélection des employés et des bénévoles qui travaillent de près avec les mineurs.
Maintenant, les responsables d’ARM veulent provoquer une vague de soutien pour s’assurer encore davantage que les églises Adventistes, les camps et les clubs protègent les enfants de la maltraitance et des mauvais comportements.
« Nous voulons non seulement indiquer clairement que nous sommes debout contre la maltraitance, mais nous voulons que nos membres parlent et s’engagent effectivement dans le repérage et la prévention des comportements condamnables. » a dit David Fournier, manager d’ARM pour le Marketing et la Communication.
Déjà, plus de six cents éducateurs Adventistes des Etats Unis, du Canada, des Bermudes et des Iles de la Micronésie se sont engagés à rallier leurs étudiants dans une campagne de prise de conscience utilisant les médias sociaux et les kits de ressources digitales qui incluent des prospectus, des posters, des arguments, des formulaires de pétition et des logos disponibles sur le site web de l’initiative.
« Un mouvement populaire tel que la Campage Seven est important parce que les gens savent ce qui va le mieux fonctionner dans leurs communautés, donc nous leur donnons les ressources et ils peuvent personnaliser la campagne pour leur communauté, a dit Julio Munoz.
ARM compte aussi sur l’implication de ses partenaires – en tête parmi eux le Département de l’Education de la Division Nord Américaine (NAD) – pour faire passer un message fort de prise de conscience et de prise de position.
« C’est notre responsabilité en tant qu’éducateurs, administrateurs et membres d’église de faire en sorte que chaque enfant se sente apprécié et en sécurité, » a dit Larry Blackmer, vice-président de la NAD en charge de l’Education dans un communiqué à l’occasion du lancement de la Campagne Seven.
Parmi les autres partenaires, on trouve le Centre pour la Résolution des Conflits à l’Université de La Sierra, Christian Record Services pour les aveugles, Le Centre pour l’Evangélisation des Jeunes, le Centre John Hancock à l’Université La Sierra et les départements du Ministère auprès des Enfants, celui de la Femme et celui de la Famille de l’Eglise Adventiste du Septième jour au niveau mondial.
« Espérons que cela deviendra un mouvement de culture chez les membres de l’Eglise Adventiste et qu’ainsi cela créera une pression vers le haut pour utiliser le Plan de Protection de l’Enfant et d’autres ressources pour la protection de l’enfant offerts par Adventist Risk Management, » a déclaré David Fournier.
Pour télécharger le kit de ressources digitales de la Campagne Seven, visitez le site http://www.thesevencampaign.com/
Traducteur: Patrick Luciathe