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17 Mars 2014 – Le Cap, Afrique du Sud…Adventist Review/ANN

Près de 350 leaders, pasteurs, universitaires et experts en services à la personne de l’Eglise Adventiste du Septième jour se sont réunis au Cap en Afrique du Sud, pour un sommet de quatre jours destiné à aider l’église mondiale à avoir une meilleure approche des expériences d’homosexualité et de sexualités alternatives.

Intitulé « A l’Image de Dieu : Ecritures. Sexualité. Société, » cette conférence qui se tient à la pointe sud du continent africain se veut être « une conversation avec les personnes clés à la direction de l’Eglise Adventiste du Septième jour, dans le but d’obtenir une meilleure compréhension des problèmes entourant les sexualités alternatives, et d’avoir une concertation autour des défis auxquels l’église fait face dans ce domaine, » ont indiqué les organisateurs.

Chacune des 13 divisions mondiales de la dénomination a envoyé une délégation d’au moins 20 personnes dont des administrateurs, des chercheurs dans le domaine théologique et le domaine des sciences sociales, ainsi que du « personnel du front » – des pasteurs, des aumôniers, des responsables de ressources humaines – au programme intensif qui débute le 17 mars. La présentation de lundi soir, faite par le président de l’Eglise Adventiste mondiale, Ted N.C. Wilson, a pour titre « La Vérité Telle qu’Elle Est en Jésus. »

Pardon Mwansa, un zambien vice-président de l’Eglise mondiale et président du comité au siège de l’église, qui a organisé le sommet, croit que le programme est un moment charnière pour les discussions Adventistes autour de questions difficiles dans les domaines sociaux et religieux.

« Nous parlons ici d’une question au sujet de laquelle le monde qui nous entoure s’est déjà forgé une perception, » a dit Pardon Mwansa. « Nous ne pouvons nous permettre de ne pas considérer cette question, parce que ces perceptions affectent la façon dont nous nous exprimons. L’Eglise a besoin de clarifier sa vision : il nous faut dire notre position sur ce sujet de telle sorte que les gens nous comprennent et aussi la manière dont nous considérons cette question. »

« Nous sommes un groupe moral – une église – et nous devons briller et exprimer simplement ce qu’est la lumière sur cette question. »

Pardon Mwansa. Image d’ANN

Pardon Mwansa a de plus souligné l’importance de la conférence du Cap en indiquant les personnes qui y participent. « C’est une rencontre à laquelle tous les dirigeants de l’église ont été invités – et tous y prendront part, » a t-il fait remarquer. La qualité des rencontres se mesure en général par ceux qui y participent, et vous avez ici tous les responsables des divisions, avec les pasteurs, les enseignants, et le personnel des services à la personne. L’objectif est de s’assurer que ce qui se fait ici reflète la pensée collective de l’église. »

Les organisateurs du sommet sont clairs sur le fait qu’ils n’ont aucune intention de redéfinir l’opposition historique de l’église à toute expression sexuelle autre que le mariage hétérosexuel entre un homme et une femme. En tête de liste des “ objectifs” du sommet se trouve celui de « décrire l’enseignement de la Bible au sujet des sexualités alternatives. » Deux des trois premières sessions plénières de la conférence mettent l’accent sur la manière de lire et de comprendre l’enseignement de la Bible au sujet de la sexualité humaine, de même que certains passages spécifiques de l’Ancien et du Nouveau Testaments qui traient du comportement homosexuel.

Mardi soir, trois Adventistes ayant passé la plus grande partie de leur vie d’adulte dans des relations gays ou lesbiennes relateront leurs expériences dans un panel au cours d’une session plénière. Wayne Blakely, Ron Woolsey et Virna Santos se décrivent chacun comme ayant été « rachetés » de leurs comportements homosexuels, et sont à la tête maintenant de ministères conçus pour aider les autres à organiser leurs vies selon les normes bibliques. Ron Woolsey, qui est engagé maintenant depuis plusieurs années dans un mariage hétérosexuel, est également un pasteur Adventiste consacré.

Les préoccupations qu’a la dénomination au niveau légal et dans le domaine de l’emploi par rapport à la législation sur l’homosexualité dans divers pays, seront au centre des débats lors d’une plénière mercredi matin avec un panel dont le modérateur sera un des vice-présidents de la Conférence Générale, Lowell Cooper.

Deux sessions plénières supplémentaires mercredi après midi et mercredi soir permettront à la délégation internationale de recevoir les dernières informations sur la compréhension de l’homosexualité et des sexualités alternatives d’un point de vue médical et psychologique. Dr Peter Landless, directeur des Ministères de la Santé pour l’Eglise Adventiste mondiale, et Dr Peter Swanson, professeur adjoint d’aide pastorale et psychologue agréé au Séminaire Théologique Adventiste du Septième jour à Andrews University dans le Michigan aux Etats Unis, parleront des découvertes faites dans le cadre de recherches sur les rôles potentiels joués par la génétique et les influences sociales dans la formation de sexualités alternatives.

Jeudi, le sommet concentrera son attention sur le ministère auprès des homosexuels et ceux qui sont engagés dans des sexualités alternatives, et discutera de la façon dont la dénomination gérera la question de l’appartenance à l’église pour ceux qui ne suivent pas l’enseignement biblique sur la sexualité humaine. Dr Miroslav Kis, professeur d’éthique à Andrews University, proposera un aperçu des questions éthiques avec lesquelles l’église devra se débattre tant au niveau mondial qu’au niveau de la communauté locale, alors qu’elle cherche à être à la fois claire quant à sa loyauté envers l’enseignement de la Bible et pleine de compassion à l’endroit des personnes qui ont différentes expériences dans leur vie.

Traduction: Patrick Luciathe

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