21 Août 2020 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Ted N.C. Wilson

Bonjour, mes amis. Alors que nous nous rencontrons de semaine en semaine à travers ces messages vidéos, j’espère que vous vous sentez bénis et encouragés dans votre chemin avec Jésus et dans la mission qu’il nous a donnée : évangéliser le monde pour lui.

Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet très difficile mais très important : les abus. Les abus constituent un sujet dont personne ne veut parler, et pourtant c’est un sujet qui doit être abordé si nous voulons poursuivre notre mission d’espoir et de guérison.

Vous voyez, chaque jour, des milliers de personnes innocentes dans le monde, dont beaucoup sont des enfants, sont victimes d’abus. Les abus se manifestent sous de nombreuses formes : abus sexuels sur des enfants, violence domestique, abus sur des personnes âgées, abus par des ministres du culte, traite des êtres humains, viol, mutilations génitales féminines et bien d’autres formes terribles.

Et malheureusement, les abus existent partout, même au sein de l’Église. En tant qu’Église mondiale de chrétiens bienveillants et aimants, nous devons ouvrir les yeux sur le fait qu’il y a plus de personnes que nous pouvons imaginer qui souffrent profondément des effets dévastateurs des abus. Jésus nous appelle à un ministère d’espoir et de guérison. Mais nous devons d’abord reconnaître le problème.

Bien que la violence touche tout le monde, les femmes, les enfants et les personnes âgées semblent être le plus touchés lorsqu’il s’agit d’abus physique, sexuel et psychologique. Examinons les points suivants :

– Un adulte sur quatre déclare avoir été physiquement maltraité dans son enfance.

– Une femme sur cinq déclare avoir été sexuellement abusée dans son enfance.

– Une femme sur trois a été physiquement ou sexuellement abusée par un partenaire à un moment donné de sa vie.

– Selon l’Organisation mondiale de la santé, une personne âgée sur dix-sept a déclaré avoir été victime d’abus et cela, en un mois seulement.

Les conséquences des abus peuvent être dévastatrices, au point que la victime arrive à se sentir inutile, déprimée, anxieuse, voire suicidaire. Les personnes abusées sont souvent plus vulnérables aux troubles alimentaires, à l’automutilation, à la toxicomanie et à d’autres comportements destructeurs.

En tant qu’adventistes du septième jour, nous condamnons les abus sous toutes leurs formes, et nous embrassons le ministère de guérison de Jésus. Cela fait partie de la mission que Dieu nous a confiée.

On peut lire dans Ésaïe 58.6 :

« Voici le genre de jeûne que je préconise : détacher les chaînes dues à la méchanceté, dénouer les liens de l’esclavage, renvoyer libres ceux qu’on maltraite. Mettez fin aux contraintes de toute sorte ! »

Commentant Esaïe 58, Ellen White a écrit : « L’œuvre que Dieu décrit en ces termes est celle qu’il exige de son peuple d’aujourd’hui. C’est l’œuvre que l’Éternel lui-même ordonne. Qu’au travail, qui consiste à défendre les commandements de Dieu et à réparer la brèche faite dans la loi divine, nous ajoutions la compassion pour l’humanité souffrante. Il faut que nous montrions un amour suprême […] ; et en même temps miséricorde, bonté et pitié extrêmes pour la race déchue. […] L’amour témoigné à l’humanité souffrante donne une signification et une puissance à la vérité ».

Samedi prochain, le 22 août, est une journée spéciale de sensibilisation et de soutien en faveur de la fin de la violence dans le monde. Connue sous le nom « enditnow », cette initiative mondiale développée par l’Église adventiste du septième jour a été lancée en 2009 ; elle vise à accroître la prise de conscience, la responsabilité et l’engagement personnels pour aider à endiguer la marée de ce terrible mal. Vous pouvez trouver plus d’informations sur cette journée en visitant le site enditnow.org

Il est tellement important que nous, en tant que responsables et membres d’Église, nous soyons non seulement conscients des signes d’abus, mais que nous prenions activement des mesures pour les prévenir, en écoutant attentivement et avec compassion ceux qui ont été victimes d’abus et en prenant des mesures, telles que des mesures préventives, en signalant les auteurs aux autorités compétentes afin que ceux-ci puissent être tenus responsables.

De nombreuses ressources utiles sont disponibles en ligne, notamment le site web women.adventist.org, où vous pouvez trouver d’autres informations.

En conclusion, je voudrais prendre un moment pour m’adresser à ceux qui ont subi une forme de violence ou d’abus. Sœur, frère, Dieu sait ce qui vous est arrivé et il s’en soucie. Ce qui vous est arrivé n’est pas de votre faute. Aujourd’hui, je vous encourage à parler à quelqu’un en qui vous avez confiance. Vous ne devez pas souffrir en silence. Vous pouvez obtenir de l’aide dès maintenant. Et un jour, Dieu vous apportera une nouvelle vie et une guérison complète. En effet, dans Malachie 4.2, il promet : « Mais pour vous qui craignez mon nom le soleil de justice se lèvera, et la guérison sera dans ses rayons. Vous sortirez en bondissant comme les veaux d’une étable ».

Maintenant, prions ensemble :

Père céleste, viens près de tous ceux qui ont eu de grandes difficultés dans leur vie et peut-être même maintenant. Nous te demandons d’apporter une gérison complète dans leurs cœurs et de les aider à voir une nouvelle perspective et un brillant espoir pour l’avenir, en les remplissant de ta justice, ta justice qui justifie, ta justice qui sanctifie, en les aidant à voir qu’ils ont tant de valeur à tes yeux et aux yeux des autres, qu’ils sont précieux pour la mission de l’Église. Et bientôt, lorsque tu reviendras Seigneur, nous serons enfin chez nous. Nous t’en remercions. Seigneur, sois avec chacun d’entre nous. Nous te le demandons au nom de Jésus, amen.

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