19 Août 2021 | Miami, Floride, États-Unis | Libna Stevens, Pôle Informations de la Division Inter Américaine
Alors que l’initiative anti-maltraitance EnditNow– Les adventistes disent Non à la Violence – est sur le point de se tenir le 28 août 2021 dans l’ensemble de l’Église adventiste du septième jour au niveau mondial, les congrégations sur le territoire de la Division Inter Américaine [DIA] se préparent à appeler tous leurs membres et les amis de la communauté à soutenir les efforts visant à mettre fin à la violence contre les hommes, les femmes et les enfants.
La journée annuelle d’emphase organisée par l’Église adventiste est destinée à sensibiliser aux problèmes de violence domestique, d’abus sexuel et d’autres formes de maltraitance.
« La violence est un sérieux problème aujourd’hui et, en plus d’être une violation des droits de l’homme, elle affecte de nombreux foyers dans les différents pays de notre territoire dans la [DIA] », a déclaré Edith de Espinoza, directrice du ministère des femmes et du ministère des enfants et des adolescents pour l’Église adventiste en Inter Amérique. « En tant qu’église, il est important de prendre position contre la violence car nous savons qu’il existe de nombreuses situations de violence dans nos églises et nous voulons également aider à guérir ces blessures. »
Les statistiques relatives à la violence dans les différents pays sont alarmantes, a-t-elle dit. Au cours des premiers mois de l’année seulement, plus de 15000 plaintes pour violences entre membres de la famille ont été signalées en Colombie. Au Salvador, entre janvier et mai, il y a eu 71000 féminicides et 441 appels liés à la violence au sein de la famille, a déclaré Edith de Espinoza.
Le Panama a connu plus de 12000 cas de violence domestique en 2020, et jusqu’ici, cette année, le nombre a dépassé les 11000, a-t-elle ajouté. En Jamaïque, une femme sur quatre subit des violences de la part de son conjoint ou des violences sexuelles, et une sur trois subit de la maltraitance émotionnelle. Ailleurs dans la Caraïbe, les Nations Unies ont signalé qu’une femme sur trois dans la Caraïbe sera victime de violence domestique.
Au Mexique, la violence sexiste est répandue dans tout le pays, selon l’Institut National des Statistiques et de la Géographie du Mexique. Les statistiques montrent que plus de la moitié des femmes ont été victimes de violences de la part des hommes. Sur les 46,5 millions de femmes de plus de 15 ans, 66 pourcents ont été confrontées à des violences psychologiques, physiques, sexuelles ou économiques dans leur vie et beaucoup d’autres ont été victimes de maltraitance.
« Ecatepec, qui se trouve à Mexico, détient le record mondial en termes de féminicides, » a déclaré Edith de Espinoza.
« Les chiffres sont très alarmants et en tant qu’église, en tant que département du ministère des femmes, nous voulons faire un mile de plus pour non seulement passer un mois à sensibiliser davantage à la violence, mais aussi pour mener des activités continues qui peuvent favoriser l’attention accordée aux femmes et aux enfants, » a dit Edith de Espinoza.
Dans toutes les églises en Inter-Amérique, de nombreux membres participeront à des marches contre la violence, dans la mesure du possible avec les directives de distanciation sociale, mais la plupart s’impliqueront en encourageant la prise de conscience sur les plateformes de réseaux sociaux, d’après ce qu’a indiqué Edith de Espinoza.
En Amérique centrale, il y aura la distribution d’un magazine spécial qui appelle à la fin de la violence domestique. De plus, des médecins, des avocats, des psychologues et des professionnels de santé interviendront dans des programmes à la radio et mettront l’accent sur l’initiative EnditNow.
Un programme spécial EnditNow du sabbat matin sera présenté dans toutes les églises de la DIA autour du thème Amener la Paix au Foyer—Traiter la Violence des Jeunes à la Racine ; il sera suivi de deux séminaires sur la dépendance à la pornographie chez les jeunes et les conjoints au foyer.
De plus, des spots vidéo sur EnditNow ont été réalisés cette année pour être partagés sur les réseaux sociaux en anglais, en espagnol et en français.
« Les dirigeants des ministères de la Femme des 24 unions sont prêts à continuer de faire la différence cette année avec les ressources disponibles en partageant ‘plus de violence, EnditNow,’ » a déclaré Edith de Espinoza.
EnditNow ne devrait pas seulement être mis en lumière une fois par an, mais devrait être une attitude permanente pour protéger les femmes, les enfants et même les hommes contre la violence, a-t-elle ajouté. « Nous savons que les changements sont progressifs, mais tout commence par la volonté de changer, » a déclaré Edith de Espinoza.
Pour télécharger les ressources pour EnditNow en anglais, en espagnol et en français, cliquez ICI
Traduction: Patrick Luciathe