30 mars 2023 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Ted N.C. Wilson

Ted Wilson (TW) : Salutations, chers amis ! Aujourd’hui, nous poursuivons notre voyage à travers le merveilleux livre « La tragédie des siècles », d’Ellen G. White. Si vous venez de nous rejoindre, je vous invite à télécharger ce merveilleux livre sur le site thegreatcontroversyproject.org, où il est disponible gratuitement et en plusieurs langues. 

Aujourd’hui, nous allons examiner la première partie de la vie de Ulrich Zwingle, comme le souligne le chapitre 9, intitulé « Le réformateur suisse ». 

Nancy Wilson (NW) : Quelques semaines après la naissance de Martin Luther dans une cabane de mineur en Allemagne, Ulrich Zwingle est né dans un chalet de berger dans les magnifiques Alpes suisses. Grandissant au milieu des paysages à couper le souffle des hautes montagnes et de la beauté stupéfiante des prairies alpines, le jeune esprit de Zwingle a été impressionné par le sens de la grandeur, de la puissance et de la majesté de Dieu. En plus de ces scènes magnifiques, le jeune garçon avait la chance d’avoir une grand-mère dévouée qui partageait avec lui des histoires bibliques inspirantes qu’elle avait soigneusement apprises au fil des années. Ces histoires ont profondément marqué Ulrich. 

TW : Il est apparu très tôt que Zwingle avait un esprit vif et, à l’âge de 13 ans, il a été envoyé étudier dans la ville de Berne, où se trouvait l’école la plus prestigieuse de Suisse. Le jeune adolescent s’est rapidement distingué par ses talents naturels d’orateur et d’écrivain, ainsi que par son génie pour la musique et la poésie. Cela attira l’attention des frères dominicains et franciscains, qui tentèrent d’attirer Zwingle dans leurs monastères, pour qu’il devienne moine. Heureusement, le père de Zwingle a été informé des intentions des frères et a ordonné à son fils de rentrer immédiatement à la maison. 

NW : Zwingle a obéi à son père et est rentré immédiatement chez lui. Mais après un certain temps, il a poursuivi ses études, cette fois dans la ville de Bâle. C’est là que Zwingle a entendu parler pour la première fois de la merveilleuse grâce de Dieu.

TW : L’un de ses professeurs, Wittembach, qui enseignait les langues anciennes, avait été conduit aux Saintes Écritures en étudiant le grec et l’hébreu. Grâce à son étude, il avait découvert par lui-même la vérité de l’Évangile. Il a partagé cette lumière divine avec ses étudiants, déclarant « qu’il y avait une vérité plus ancienne et d’une valeur infiniment plus grande que les théories des savants et des philosophes, à savoir », disait-il à ses étudiants, « que la mort de Jésus est la seule rançon du péché ».

NW : Le cœur du jeune érudit a été enthousiasmé par cette bonne nouvelle et il a porté ces pensées avec lui tout au long de ses études. Bien qu’ordonné prêtre, Zwingle a continué à chercher la vérité divine. Dans « La tragédie des siècles », nous lisons que « acceptant la Bible comme la Parole de Dieu, règle infaillible et suffisante de la foi et de la vie, il comprenait qu’elle doit être son propre interprète ».

TW : Nous lisons ensuite : « Il n’osait se servir des Écritures pour étayer des doctrines préconçues, il estimait qu’il était de son devoir d’en connaître les enseignements positifs et évidents. […] il implorait l’assistance du Saint-Esprit, chargé, selon lui, d’en révéler le sens à tous ceux qui le lui demandent sincèrement ».  

Vous voyez, mes amis, Zwingle était confronté à un dilemme auquel beaucoup sont encore confrontés aujourd’hui : croire les sophismes offerts par le monde ou s’appuyer sur la seule Parole de Dieu. 

À l’époque de Luther et de Zwingle, on pensait généralement que seuls les plus instruits, et l’église romaine elle-même, étaient en mesure d’interpréter la Bible pour les gens ordinaires. Et aujourd’hui, certains affirment que seuls les gens très instruits peuvent vraiment comprendre et interpréter la Bible, et que seuls les simples d’esprit acceptent la Bible telle qu’elle est lue. Pourtant, toute la réforme a été fondée sur la simple lecture de la Parole de Dieu. 

NW : Décrivant sa propre expérience, Zwingle a écrit : « Quand… je commençai à m’adonner entièrement à l’étude de la Parole de Dieu, la philosophie et la scolastique venaient constamment me chercher querelle. J’en vins enfin à cette conclusion : il faut que je laisse tout cela derrière moi et que je cherche la lumière de Dieu uniquement dans sa Parole. Je demandai alors à Dieu sa lumière, et l’étude des Écritures commença à me devenir beaucoup plus facile ».

TW : Vous voyez, mes amis, en tant qu’adventistes du septième jour, à l’instar de nombreux grands réformateurs comme Martin Luther, Ulrich Zwingle et d’autres, nous acceptons nous aussi la Bible telle qu’elle est écrite, en demandant l’aide du Saint-Esprit, en comparant les Écritures avec les Écritures elles-mêmes et en les permettant de s’interpréter elles-mêmes. Nous la considérons comme une lumière qui brille dans les ténèbres. Comme nous le lisons dans le Psaume 119.105, qui dit : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier ». 

NW : La Bible est le fondement de toutes nos croyances fondamentales. En effet, notre première croyance fondamentale affirme que : « Les Saintes Écritures – l’Ancien et le Nouveau Testament – sont la Parole de Dieu écrite, donnée par l’inspiration divine. Les auteurs inspirés ont parlé et écrit sous l’impulsion du Saint-Esprit. Dans cette Parole, Dieu a confié à l’humanité la connaissance nécessaire au salut. Les Saintes Écritures constituent la révélation suprême, souveraine et infaillible de sa volonté. Elles sont la norme du caractère, le critère de l’expérience, le révélateur irrévocable des doctrines et le récit digne de confiance des interventions de Dieu dans l’histoire ». 

TW : Mes frères et sœurs, le moment est venu, plus que jamais, de s’appuyer sur la Parole de Dieu. C’est le moment de l’étudier dans la prière, de la méditer et de l’observer, comme l’ont fait les premiers réformateurs. Aujourd’hui, le Seigneur nous appelle à nous appuyer sur sa Parole et à partager courageusement sa vérité avec un monde qui a désespérément besoin de sa lumière.

Et maintenant, je vous invite à prier avec nous.

Prayer:

Père céleste, merci de nous avoir transmis, au fil des siècles, la Parole inspirée de Dieu, ces 66 livres pleins d’instructions, de reproches, de corrections, d’avertissements et d’espérance qui sont le fondement sur lequel nous basons notre compréhension de toi. Nous te remercions pour le Saint-Esprit qui nous aide à comprendre la Bible. Nous te remercions pour la méthode éprouvée du verset après verset, ligne après ligne, précepte après précepte, qui permet à la Bible de s’interpréter elle-même. Nous te remercions de pouvoir lire la Bible et de l’accepter telle qu’elle est. Tes promesses sont inébranlables, tes prophéties sont absolument vraies et tes conseils sont infaillibles. Merci Seigneur pour la Parole de Dieu. Aide-nous à la lire, à la promouvoir, à la partager et à la croire. Nous te le demandons au nom de Jésus, amen.

 

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