Mandeville, Jamaique… (Rhoma Tomlinson/Staff de la DIA

Alors que le monde se prépare à célébrer le Jour Mondial du SIDA demain, 1er décembre, les étudiants, la faculté et le personnel du « Northern Caribbean University » (NCU) à la Jamaique ont déjà entamé la commémoration de cette occasion spéciale. Un peu moins de 9.000 personnes à la Jamaique vivent avec le SIDA, d’après le Ministère de la Santé. On estime qu’environ 2.100 personnes ne savent pas qu’ils portent le virus du HIV.

Les étudiants du NCU, la faculté et le personnel ont marché dans la ville de Mandeville le lundi 28 novembre pour renforcer la prise de conscience sur le problème du SIDA, et encourager les personnes qui vivent avec la maladie et promouvoir le dialogue sur les déciions du gouvernement concernant le HIV/SIDA. La marche débute une semaine chrargée d’activités qui continueront jusqu’au vendredi 2 décembre, y compris un service religieux au « Waterloo Pentescotal Church » à St. Elizabeth.

La marche, qui a été suivie d’un programme dans l’après-midi et un concert tenu sous le thème « Arrêtez le Sida, Tenir la Promesse » avait été organisée avec la collaboration des Ministères de la Santé et de l’Education. Un grand nombre de représentants du gouvernement, des administrateurs du NCU et des étudiants des écoles et des clubs de jeunes de la commune, s’étaient joints à l’institution pour le déroulement du programme.

Si vous avez le HIV/SIDA, que personne ne vous traite de façon discriminatoire, » a dit Audrey Brown, Coordinatrice Régionale en Communication pour le Changement du Comportement au niveau du Ministère de la Santé.  » Vous avez le droit au logement, aux emplois, aux soins de santé et spécialement aux médicaments. Si vous ne pouvez pas payer pour le médicament, vous devriez le recevoir gratuitement ».

« Si les gens ne se déclarent pas être des victimes de la maladie par peur de discrimination, la propagation continuera alors que ces personnes gardent le silence, » a-t-elle dit.

Le Maire de Mandeville, Monsieur Desmond Harrison qui avait pris la parole à la cérémonie après la marche, a dit, « Le HIV/SIDA n’est pas seulement un problème de santé, c’est un problème de développement qui affecte le tissu social, culturel, politique et économique de la nation ».

« Nous sommes tous concernés et par conséquent les gens doivent faire le peu qu’ils puissent pour endiguer la propagation de la maladie », a -t-il continué.

Entre temps, La Vice-présidente de la section du Dévelopement de l’Etudiant au Northern Caribbean University (NCU), Madame Gloria Roberts, a dit que la bataille peut être livrée si tous les indivus croient en leur valeur. Elle a avancé que la valeur personnelle peut jouer une rôle important pour endiguer la vague, et les gens devraient apprendre à faire de bons choix et attendre le bon moment pour s’engager dans les relations sexuelles. Elle a encouragé les étudiants mâles « à protéger ceux du sexe féminin, » car les statistiques révèlent que les filles agées de 10-19 ans ont trois fois plus de risque de contracter l’infection du HIV que leurs homologues du sexe masculin.

Les quatorze communes sont toutes affectées par cette maladie y compris Kingston, St.Andrew et St. James comptant environ 70% des cas connus, 59.6% sont des mâles. Le SIDA est la deuxième cause principale de mortalité chez les enfants agés de 1 à 4 ans. Pour chaque 1.000 femmes enceintes en Jamaique, 16 sont infectés par le HIV. Environ 93% pour cent des cas déclarés sont morts.

La marche a été supportée par d’autres institutions scolaires de Mandeville et du public de Mandeville. Les présentations étaient entrecoupées de performances créatrices présentées par les étudiants du NCU et du College Catholique de Mandeville. La soirée s’est terminée par une veillée à la chandelle et l’exécution du chant « Light your world » dirigé par le Ministère de la Santé de Jamaique.

Image by ANN. NCU
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