2 mars 2023 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Ted N.C. Wilson
Salutations, mes amis. Merci de vous joindre à moi aujourd’hui alors que nous poursuivons notre voyage à travers ce merveilleux livre « La tragédie des siècles ».
La dernière fois, nous avons examiné la première partie de la vie du grand réformateur Martin Luther et la manière dont il a compris que « seules la repentance et la foi en Jésus-Christ peuvent sauver le pécheur ». Encouragé à présenter la vérité, Luther afficha un document contenant 95 propositions, ou thèses, contre la doctrine des indulgences sur la porte de l’église de Wittenberg. La nouvelle de cet acte audacieux, ainsi que les 95 thèses, se répandirent comme une traînée de poudre dans toute l’Allemagne et au-delà, provoquant la colère de Rome.
Luther subit de graves persécutions, ses propos furent dénaturés et il fut l’objet d’attaques virulentes dirigées contre sa personne et ses motivations. Nombre de ceux qu’il pensait pouvoir le soutenir dans ses efforts de réforme lui tournèrent le dos pour ne pas avoir à souffrir aux mains de Rome. Cependant, « les appuis humains lui faisant défaut, il regarda à Dieu seul, et apprit à se reposer en toute sécurité sur son bras puissant ».
Luther reçut bientôt une citation à comparaître à Rome pour répondre à l’accusation d’hérésie. Cependant, craignant pour sa sécurité, certains amis de Luther s’arrangèrent pour que le procès ait lieu à Augsbourg, en Allemagne. Sachant que sa vie pouvait également être en danger même dans son pays, Luther déclara sans crainte : « Ils ont déjà déchiré mon honneur et ma réputation. Une seule chose me reste, c’est mon misérable corps : qu’ils le prennent ; ils abrégeront ainsi ma vie de quelques heures. Quant à mon âme, ils ne me la prendront pas. Celui qui veut porter la Parole du Christ dans le monde, doit s’attendre à la mort à chaque heure ».
Mais la vie de Luther était entre les mains de Dieu, qui n’aurait pas permis que la vie de son serviteur soit écourtée. Lors du procès d’Augsbourg, Luther, ayant la vérité de son côté, se leva dans la force de Dieu et présenta un exposé clair, concis et convaincant, étayé par de nombreuses citations des Écritures.
Lorsque le représentant du pape vit que le raisonnement de Luther était incontestable, il perdit toute maîtrise de soi et s’écria avec rage : « Rétracte ! Rétracte ! ou si tu ne le fais, je t’envoie à Rome […]. Je t’excommunierai, toi, tous tes partisans, […] et je les jetterai hors de l’Église. […] Rétracte-toi, ou ne reparais plus devant moi ! ».
Ne voulant pas se rétracter, Luther s’en alla aussitôt. Le lendemain matin, il s’enfuit secrètement sur un cheval fourni par un ami. Ses doctrines continuèrent à se répandre largement, exerçant une puissante influence dans toute l’Europe.
Les ennemis de Luther devinrent furieux, pressant le pape de prendre des mesures décisives à son encontre. Ses doctrines furent immédiatement condamnées. Soixante jours furent accordés à Luther et à ses partisans pour se rétracter, faute de quoi ils seraient excommuniés.
L’excommunication était une mesure qui terrorisait même les rois. Ceux qui étaient excommuniés étaient traités avec horreur par la société. Ils devaient être coupés de toute communication avec les autres et traités comme des hors-la-loi, à chasser et tuer.
Malgré la menace d’emprisonnement, de torture et de mort, Luther resta fidèle. Lorsque le décret de Rome, connu sous le nom de « bulle papale », condamnant et excommuniant Luther arriva, il le prit, ainsi que d’autres décrets et documents affirmant le pouvoir papal, et les brûla publiquement devant une foule d’étudiants, de professeurs et de citoyens de toutes classes sociales à Wittenberg. « Une lutte sérieuse vient de s’ouvrir », Luther déclara.
Une nouvelle bulle papale fut publiée, dénonçant Luther comme maudit par le ciel, ainsi que tous ceux qui suivaient ses enseignements. Néanmoins, Luther continua, déterminé à prêcher ce que Dieu lui avait révélé à travers sa Parole.
« Être en butte à l’opposition est le sort de tous ceux dont Dieu se sert pour annoncer des vérités spécialement applicables à leur temps », écrit Ellen White dans « La tragédie des siècles ». « Or il y avait, aux jours de Luther, une vérité présente d’une importance capitale, de même qu’il y a une vérité présente pour notre époque ».
Mes chers amis, au fur et à mesure que nous poursuivons cette analyse de « La tragédie des siècles », la vérité actuelle pour notre temps sera de plus en plus révélée. Je vous encourage, si vous ne l’avez pas encore fait, à télécharger votre copie gratuite, disponible en plusieurs langues, sur le site thegreatcontroversyproject.org.
Vous voyez, Dieu ne change jamais, et sa Parole non plus. Il a donné à son Église des dons extraordinaires : la Bible et l’Esprit de prophétie. En étudiant et en suivant ce qui a été révélé, nous serons incroyablement bénis.
« Ayez confiance en l’Éternel, votre Dieu », nous lisons dans 2 Chroniques 20.20 ; « Ayez confiance en ses prophètes et vous réussirez ».
Et maintenant, je vous invite à prier avec moi.
Cher Père, merci d’avoir préservé la vie de Luther afin qu’il puisse proclamer ta Parole de manière puissante et contribuer à guider les gens vers le véritable culte de Dieu, à la compréhension de ta Parole. Nous te demandons de bénir tous ceux qui approfondissent la Parole aujourd’hui, afin qu’ils reviennent vraiment au plein culte de Dieu, en l’honorant de toutes les manières possibles, y compris l’observation du merveilleux sabbat, le septième jour, ton jour de repos, un jour saint. Merci pour tout ce que tu as fait pour guider et protéger ton peuple au cours des siècles. Nombreux sont ceux qui sont morts en tant que martyrs. Ils témoignent au monde que tu es Tout-puissant, que tu nous motives et nous aides à rester fermement convaincus et inébranlables dans ta précieuse Parole. Merci, Seigneur, de nous écouter dans cette prière et de nous guider alors que nous suivons ta Parole. Au nom de Jésus, amen.